Prés fleuris

Les prés fleuris sont des habitats qui remplissent plusieurs besoins. Ils offrent non seulement des possibilités de refuge à de nombreux animaux et une grande diversité végétale, mais ravissent également les yeux et les oreilles. Outre les nombreuses fleurs colorées, les prés abritent des pensionnaires qui organisent de véritables concerts d’été riches en sonorités.
Nous pouvons faire la distinction entre prés et pelouses fleuris. La différence entre ces deux types d’habitat réside dans l’utilisation des surfaces végétalisées, le type d’entretien ainsi que la hauteur et la composition des plantes. Ces deux types de biotopes constituent des habitats importants, une multitude d’animaux s’y sentant parfaitement à leur aise. Il convient toutefois d’accorder davantage de valeur à un pré fleuri, car celui-ci est moins fréquemment fauché qu’une pelouse fleurie. Dans le cas du pré fleuri, la hauteur des plantes atteint 60 à 100 cm. Ce biotope prospère au mieux sur des surfaces bien ensoleillées.

Outre de nombreuses espèces de carabes et d’araignées, des papillons tels que le machaon, le grillon des steppes, des escargots et des criquets tels que la grande sauterelle verte se développent particulièrement bien dans les prés fleuris. Lors de la floraison, il ne faut naturellement pas oublier de mentionner toutes les espaces d’abeilles, fidèles à leur tâche.

Un pré fleuri ne se développe pas simplement à partir d’une pelouse existante, puisque celle-ci n’est constituée que de graminées. La mise en culture d’un pré fleuri nécessite un peu de travail préliminaire. Dans une première étape, la végétation existante est débroussaillée. Idéalement, l’ensemencement devrait se faire entre avril et mi-juin. De nombreuses plantes de prés fleuris ne fleurissent que la deuxième année et ont besoin de temps et de place pour s’épanouir. Il faut une certaine patience pour que la totalité du pré puisse obtenir l’appellation de pré fleuri. On ne désherbe pas les plantes indésirables dès qu’elles pointent le bout des feuilles, on leur fait une coupe d’entretien au moyen d’une tondeuse à gazon réglée en hauteur, pour que la lumière puisse à nouveau parvenir aux plantes en cours de germination. Plusieurs coupes d’entretien doivent toutefois être effectuées lors de l’année d’ensemencement.

Au cours des années qui suivent, seules deux à trois coupes par an sont encore nécessaires. La première se fait lorsque les marguerites fleurissent. Idéalement, les coupes doivent avoir lieu chaque année à des périodes différentes. Une partie vierge non tondue doit toujours subsister pour fonctionner comme bande de refuge pour les animaux. Dans un pré fleuri riche en espèces, les plantes produisent leurs semences à différentes périodes de l’année. Afin que les semences puissent encore tomber après la coupe, celle-ci est séchée sur place et n’est évacuée qu’ensuite (fenaison).

Comportement à adopter dans des prés fleuris

Ce n’est qu’après la fauche qu’il faudrait s’aventurer dans les prés fleuris. Dès que la végétation atteint environ 15 cm, il ne faudrait plus le faire: en effet, à ce stade de développement, les plantes se plieraient et ne pourraient plus être fauchées car elles s’aplatiraient au sol. Le cas échéant, il est possible de créer des chemins pédestres à travers le pré à l’aide d’une tondeuse à gazon.

 

    

        Grillon des steppes   

                                  Papillon

 

  

                                        Bourdon

 

Partenaire spécialisé en biodiversité